Ardentes Day Three
 higher than the sun
higher than the sunsaturday saturday oh saturday.
les jambes fléchissent, la tête dodeline toute seule, l' alcool vous fait prendre votre vessie 
pour une lanterne, et pourtant il vous tarde d'y retourner.  
On commence direct avec Peaches.
bourrin, foutraque, son cabaret electro-punk
décadent met le feu à la plaine.
Tout y passe, guitar-héroine en jarretelles & criniére VanHalenienne, petite culotte clignotante, et synthés consommés sans modération.
On aurait tellement voulu caler sur Tricky.
mais en faisant trop confiance à ses formidables chansons et à son unique voix (égocentrisme)
et en refusant la sur-exposition en chantant dans l' obscurité (timidité)
il a empêché son set de décoller à des hauteurs ou il mériterait d' être.
Et c' est donc sans trop de regrets que nos oreilles se tournèrent vers Amon Tobin.
et direct, un des sommets du festival.
AT a réussi à faire chavirer une salle entière avec un live set exigeant et entier.
sans concession aucune, passant de la drilln' bass la plus vrillée à un hip-hop 
on ne peux plus fat, injectant des montées d'n'b chaotiques, 
il a mis tout le monde à l' amende.
Amon tobin ne décolle pas, il plane loin au dessus de tout le monde.
Aprés un passage éclair par un Errol Alkan bien bourrin , 
ou seul a surnagé un formidable edit des B52's.
Petite déception au niveau de l' organisation, 
quelle faille de sécurité a permis de laisser un vieux blond en marcel 
faire son mc de kermesse à coté de l' excellent Cj bolland pour son ludique et délicieusement 4/4
set sous le pseudo Magnus.
Heureusement le pubic a vite fait d' envahir la scène pour cacher cet olibrius et 
clôturer l' open air de façon assez enthousiasmante.
Et au lieu de rentrer direct j' ai bien fait de me faire entraîner par ma chérie jeter un coup d' oeil a Caspa, petit prince du dubstep.
Et la comme le dit si bien Leonard Cohen :
"I've seen the future, brother:it is murder.
I've seen the future, baby:it is murder."
ils ont tout compris.
ils invitent des groupies sur scéne pour les saouler au champagne, 
ils arrivent en bande, un vrai crew de gamins de 20 ans,
ils prennent le meilleur du dub, du reggae, de la techno, ils avalent le tout cul-sec 
et le régurgitent direct dans ta face.
c 'est jouissif, c est hédoniste, c ' est hautement grooviesque, c' est le futur .
This is Dubstep.
P.S la magnifique illustration de cet article est dûe à Yves budin
 
 
 
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